Ricoh XR-P Multi program |
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Fabriqué ou assemblé en Japon de 1984 à (Postérieur à) 1984.
Rareté en France : Rare (dans les vide-greniers non spécialisés)
N° inventaire : 6694
Fiche technique complète
Chronologie des appareils Ricoh
Très très très compliqué comme appareil ...
Comme dirait l'autre : "Qui trop embrasse mal étreint". C'est bien gentil de mettre des multitudes de programmes à tout faire mais si c'est pour en faire un truc hors de prix et inutilisable, est-ce bien utile ?
Franchement, il a de la gueule et je crois qu'il doit faire tout ce qu'il était possible de demander à un appareil à cet époque, y compris un programme spécial pour photographier les écrans cathodiques (si, si !). Par contre, comme ça, je suis incapable de deviner quels boutons je devrais mettre sur quelles positions pour faire une photo toute bête.
Pour tout arranger, il y a un dos data à l'utilisation tout aussi ésotérique qui finit de transformer cet appareil en usine à gaz. Ça doit être pour ça qu'on en croise aussi peu.
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Article de présentation de Phot'Argus, en avril - mai 1984
Ricoh XR-P Multi-Program
tout un programme... de programmes !
Une super-bête ! Ricoh, qui n’a pas arrêté de progresser dans ses conceptions de boîtier, vient d’accoucher d’un appareil ultra-évolué !
Mesure de l’exposition pondérée. Affichage de sensibilité 12 à 3 200 ISO. Couplage à 100 ASA de 2 secondes à f/1,4 à 1/1000 à f/18.
Au choix par sélecteur et barillet :
Programme P (barillet sur A, diaphragme de l’objectif sur P, sélecteur sur P), de type classique, f/1,4 de 16 secondes à 1/8 (ou par exemple aussi, 16 secondes à 1/30 à f/2,8), puis fermeture du diaphragme et augmentation corrélative de la vitesse jusqu’au 1/2000 à f/22 ; pour photographie générale ;
Programme PA, privilégiant l’Action, f/1,4 de 16 secondes au 1/125 (ou par exemple aussi, 16 secondes au 1/250 à f/2,8), puis passage du même type jusqu’au 1/2000 à f/22; pour la photographie sportive ou le portrait à faible profondeur de champ ;
Programme PD, privilégiant la Depth (= profondeur de champ), f/4 de 16 secondes au 1/8, puis passage du même type rapide jusqu’au 1/125 à f/22, et enfin progression à f/22 du 1/125 au 1/2000 ; pour paysages, photomacrographies ;
ces programmes sont reproduits dans le cadre mémoire, mais ceci est peu utile, le viseur affichant en programme à tout instant vitesse et diaphragme... bravo !
Automatisme à choix préalable du diaphragme : celui-ci est lisible optiquement à la base du viseur et la vitesse choisie par l'automatisme à sa droite
Automatisme à choix préalable de la vitesse : vitesse et diaphragme sont lisibles sur la droite de l’image ; dès que l’ordonnée de la vitesse coupe vers le haut les programmes, elle suit la courbe de celui affiché (voir cliché précédent) ; si la vitesse est trop rapide, elle est aussi cybernée, et celle choisie par l’automatisme, qui outrepasse la vitesse sélectionnée, s’affiche sur l’échelle du viseur où elle clignote pour rappel, bravo !
Automatisme TTL au flash avec le Ricoh Speedlite 300 P, le barillet placé sur A, le flash impose le 1/125 et une DEL rouge s’allume près de ce chiffre dans le viseur dès le recyclage, puis celle-ci clignote 1 seconde après exposition correcte (elle reste éteinte en sous-exposition) ; diaphragme affichable au choix de f/1,4 à f/22, rappelé dans le viseur ; en position programme, le flash impose au boîtier vitesse de synchronisation et diaphragme qui s’affiche dans le viseur, la DEL jouant toujours son rôle, unique !, superévolué ! ; qui plus est le fill-in est automatisé !
Automatisme télévision et informatique : le barillet placé sur TV, l’affichage de PD permet la prise de vues en SECAM et PAL au 1/25, sur P en NTSC au 1/30, et sur PA au 1/4 pour les images fixes ! Tout nouveau, tout beau ! ; le diaphragme se règle automatiquement ; placer l’appareil sur pied, cadrer plein cadre, filtrer en rouge pour correction ; cette position TV empêche le déclenchement du flash, très bien !
L’exemple de ces fonctionnements est aidé par la conception des commandes annexes :
Interrupteur général manuel ON/OFF doublé par une temporisation d’une minute liée au déclencheur ;
Affichage analogique/digital : échelle très complète à droite du viseur. De haut en bas : + - = correcteur ; AEL = mémorisation ; M = manuel ; P = programme ; TV = réglage spécial télévision ; ▲ = surexposition ; 2000 à 1 puis 2S-4S-LT = échelle des vitesses de 1/2000 aux poses longues, vitesses lentes en orange, 125 doublé par la DEL rouge de recyclage du flash ; ▼ = sous- exposition ; B = pose mécanique ; BAT = test automatique s’allumant juste avant la fin de vie des piles, test normal par allumage de l’index de l’afficheur ; "segments en 88" = assurant l'affichage de la valeur du diaphragme ; affichage de la valeur du diaphragme ; affichage digigtal du repère choisi par formation d’une aiguille repère en cristaux liquides (système déjà utilisé par Ricoh pour les XR),très pratique, parfait !
Afficheur optique du réglage du diaphragme sous l’image visée, ce qui en fait l’affichage reflex le plus complet actuel !
Correcteur Volontaire d’Exposition de + 2 à -2 avec rappel dans le viseur, très bien ;
Mise en mémoire de l’exposition par poussoir à gauche de l’objectif (une pression l’enclenche, retour au neutre automatique après prise de vue, ou volontaire par deuxième pression, parfait ! ; mémorisation continue si la pression est maintenue, parfait au moteur !) avec rappel dans le viseur, bravo ! Le système de mémorisation le plus complet et le plus pratique actuellement !
Eclairage des échelles du viseur assuré par le poussoir de mémorisation, jusqu’à déclenchement, ou temporisé 1 minute, excellent !
Poignée anatomique démontable, remplaçable par une poignée accessoire à déclencheur, nouveau...
A ce tableau déjà éloquent, il faut ajouter d’autres possibilités et sophistications de ce boîtier :
Fonctionnement semi-automatique par coïncidence (vitesse affichée fixe, vitesse conseillée par le posemètre clignotante), vitesses assurées alors de 4 secondes au 1/2000 de seconde ;
Fonctionnement manuel ;
Retardateur 10 secondes, avec signal lumineux et sonore, annulable par 2e pression sur son déclencheur ou passage sur OFF, génial, et réglage 0 s permettant de s’en servir en déclencheur main gauche !
Par rotation de ce bouton dans l’autre sens, fonctionnement en intervallomètre 2-15-60 secondes lorsque l’appareil est motorisé ;
Winder 2 accessoire 2 images/seconde ou moteur ;
Surimpression 1 fois en écartant le levier spécial d’un cran, ou continue sur le 2e cran, unique ! ; compteur immobilité ;
Viseur 93 %, x0,88, verre à télémètre incliné à 45° interchangeable, très bien !
Vitesses mécaniques B et peut-être TV ;
Fonctionnement automatique au 1/125 jusqu’à la vue n° 1, lors du chargement ;
Signaux sonores annulables par interrupteur, parfait !
Alimentation par deux piles lithium ou 4 Ag (1 an), ou 4 alcalines (6 mois) ;
Autres flashes accessoires à fonctionnement automatisé (mais moins et non TTL comme avec le 300 P) ;
Contacts internes pour dos dateur accessoire (année/mois/jour ou heure/minute/seconde ou chronomètre !) donnant l’heure en permanence... montres Ricoh obligent
Boîtier seul : 136 x 88 x 51 mm, 505 g.
Pour finir, quelques critiques :
Poussoir de débrayage classique dessous ;
Pas de de testeur de profondeur de champ ! oh !
Obturateur d’oculaire sur la sangle ;
Obligation d’utiliser les objectifs nouveaux Rikenon P en monture Ricoh RK compatible K ; avec les objectifs en monture K, fontionnement automatique à choix préalable du diaphragme et semi-automatisme sont seuls assurés ; adaptateur vis 42 aux possibilités limitées.
Un appareil ultra-complet, très moderne, pourvu de possibilités tant inédites que classiques, très bien réalisé, restant très simple de maniement, qui se situe de fait très haut parmi les leaders actuels ! Son distributeur l’a baptisé la “Star de Las Vegas” où il va être présenté en première à la PMA...
Ce diagramme réalisé par VB nous permet de mesurer la complexité de l'histoire de Ricoh.
1913 | Quelques scientifiques japonais ont l'idée de créer un institut de recherche |
1915 | La proposition de création de l'institut de recherche physico-chimique Rikagaku Kenkyùsho passe au parlement japonais |
1917 | L'institut et la fondation Riken sont créés |
1927 | La Rikagaku Kõgyõ K K est créée pour fabriquer et diffuser des produits issus de la recherche tels que les papiers photographiques. |
Liens extérieurs ou bibliographie :
Sur mes-appareils-photos.fr, proposé par Eric Carlhan |
Vos photos prises avec le même appareil :
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